Tours et clochers de Prague : dans lesquels monter ?


À Prague comme ailleurs, cela fait toujours du bien de prendre un peu de hauteur ! Cela permet de respirer un peu et de voir la ville autrement. Et dans la capitale tchèque, les occasions de monter au sommet d’une tour ou d’un clocher ne manquent pas !


Ne surnomme t-on pas la capitale tchèque la ville aux cent tours ou aux cent clochers ?


Il est très facile de monter dans une tour à Prague. Il y en aurait près d’un millier (et sans compter les tourelles d’angle des immeubles bourgeois). Quelques passionnés ont recensé depuis un avion 120 tours importantes dans le seul centre-ville. Les plus belles se visitent. Bâtiments municipaux, cathédrales, églises, portes, mini tour Eiffel (tickets ici), tour de télévision (tickets ici) ou Maison qui danse vous attendent pour une petite pause sympa. Sans compter les nombreux restaurants et cafés avec terrasses ou roof tops (mention spéciale aux toits du passage Lucerna auxquels on accède par l’insolite ascenseur paternoster).

Si je conseille souvent aux visiteurs de Prague de monter sur une colline pour embrasser la ville du regard (à Letná, Riegrovy sady, Parukářka, Petřín ou Vítkov), il est tout aussi malin de monter au sommet d’une tour. S’offrira à vous une vision panoramique sur les toits rouges si caractéristiques de Prague, que ce soient ceux de la Vieille Ville ou ceux du quartier de Malá Strana aux pieds du Château.


Dans cet article, je vous indique toutes les tours qui comptent et qui valent le coup à Prague. Vous pouvez en mettre une ou deux à votre programme d’autant que la visite est rapide !


Le clocher de l’église Saint-Nicolas de Malá Strana

Le quartier de Malá Strana est authentique et superbe et vous pouvez sans crainte y poser vos valises ! C’est là que se trouve le clocher de l’église baroque Saint-Nicolas (1752, même si les travaux avaient commencé en 1703 sous la direction de Christophe Dientzenhofer auquel son fils Kilian Ignace a succédé). L’église est facilement reconnaissable avec son dôme vert (coupole d’une circonférence de 20 m à 65 m de hauteur). De là-haut, vue splendide sur les toits rouges de Malá Strana. Une vue qui se mérite avec 215 marches de bois à gravir. Le beffroi (le dernier construit à Prague) servait d’alarme lors des incendies avant que, sous le communisme, la police secrète StB y installe un poste d’observation pour espionner les ambassades américaine, allemande et même française voisines. La déco est d’origine avec des étiquettes de bière collées au mur. La bière, c’est diurétique et un urinoir avait été installé avec évacuation par la gouttière et les gargouilles ! C’est la seule planque (sur une centaine) restée en l’état après la révolution de Velours de 1989. L’endroit, atypique, se visite (tickets ici).


Les visiteurs pourront aussi découvrir l’appartement du gardien de la tour et sa « cuisine noire » (pièce noire de suie réservée au chauffage et à la cuisson)


Pour surveiller les fréquents incendies, il fallait bien que quelqu’un vive là-haut toute l’année. Même durant les rigoureux mois d’hiver ! L’église Saint-Nicolas, classée monument historique, est l’église baroque la plus célèbre de Prague et l’un des plus importants édifices baroques au nord de Alpes. Pas moins de 3.000 m2 de peintures murales vous attendent aussi à l’intérieur !

Clocher de l’église Saint-Nicolas de Malá Strana (Svatomikulášská městská zvonice)

Malostranské náměstí 29

Ouvert tous les jours (horaires ici, tickets ici).

Les tours du pont Charles

Vous passerez au moins une ou deux fois sur le pont Charles au cours de votre séjour à Prague. Visitez donc l’une de ses tours ! Cela vous permettra aussi d’échapper à la foule car ces tours ne sont pas très fréquentées (à tort !) à la différence du pont.

Côté est, c’est-à-dire côté Vieille Ville (Křižovnické náměstí), la tour est superbe. Elle date du milieu du 14ème siècle (début de la construction en 1357). Construite en même temps que le pont, elle a été achevée plus tard par l’architecte Peter Parler (à qui l’on doit aussi la plupart des statues du pont et la cathédrale Saint-Guy) sous le règne de Venceslas IV, fils de Charles IV. Une centaine de tailleurs de pierre se sont attelés à la tâche pendant 25 ans. Haute de 47 m (3 étages), la tour faisait partie des fortifications et constitue une porte d’accès à la Vieille Ville. Considérée comme l’une des plus belles portes gothiques au monde, cette tour est chargée d’histoire : sorte d’arc de triomphe symbolique, elle a été témoin du cortège de couronnement des rois de Bohême, en direction du Château.


C’est aussi ici qu’en 1621, 12 têtes décapitées de nobles tchèques ont été exposées suite à leur participation à la rébellion contre la dynastie des Habsbourg. Elles y resteront plus de 10 ans avant d’en disparaître mystérieusement au cours d’une nuit.


Vous retrouverez l’histoire tragique de ces nobles protestants décapités dans mon article sur la place de la Vieille-Ville où des croix blanches au sol symbolisent cet épisode sanglant. La tour a été endommagée à la fin de la guerre de Trente Ans en 1648 lors du siège de Prague par les Suédois finalement repoussés. Une tour entrée dans l’Histoire une deuxième fois lors du soulèvement de 1848, lorsque les insurgés ont repoussé les troupes autrichiennes qui tentaient de traverser le pont. La face ouest et ses ornementations gothiques ont fortement souffert des tirs de canon suédois.

  • On y voit quand même, à droite, un lion lutter avec un serpent et, à gauche, la lutte cette fois d’un aigle et d’un griffon.
  • Sur la façade est côté Vieille Ville et à hauteur du premier étage (sous l’arc en ogive), on trouve la statue gothique du saint patron du pont (saint Guy sur une sorte de pont), mais aussi, sur les côtés, les statues des souverains Charles IV et Venceslas IV en position assise. Les 24 crabes au-dessus d’eux symbolisent les heures de la journée.
  • Découvrez aussi à droite un lion dévorant de la viande et, à gauche, un aigle mangeant un lapin.
  • Levez la tête et, au-dessus de la porte, vous verrez les armoiries des pays gouvernés par Charles IV.
  • Aux angles de la tour, à 2 m, se trouvent aussi des sculptures assez étonnantes : à gauche, une femme accompagnée d’un homme dont la main est glissée sous sa jupe (les mauvaises langues disent qu’il s’agit d’un moine et d’une religieuse), à droite un homme qui caresse le sein d’une femme.
  • Mais il faut surtout entrer et prendre l’escalier en colimaçon de 138 marches qui mène au sommet : une autre statue grivoise vous attend, celle du gardien de la tour, mais aussi un superbe vitrail représentant un martin-pêcheur (des sculptures de martins-pêcheurs, associés au roi Venceslas IV, apparaissent également sur la façade). La vue de la galerie du toit, à 26 m, est superbe sur le quartier du Château de Hradčany et la galerie des statues du pont ! Le bâtiment est aussi exceptionnel pour l’agencement des poutres du toit, datant de 1387.

Pendant le solstice d’été, autour du 21 juin, si vous regardez à hauteur de la tour vers le château de Prague, vous verrez le soleil se coucher sur la cathédrale Saint-Guy. Le « mystère du solstice de Prague » a été conçu par les astrologues contemporains de Charles IV (le roi était féru d’ésotérisme) à l’époque de l’édification.

Côté Malá Strana cette fois, la tour a été construite en 1464, à la place d’une tour romane. Cette tour est plus dépouillée car sans statues. Le chemin de ronde, situé à 26 m au-dessus du sol, est ouvert au public. La tour rappelle grandement l’architecture de la tour située côté Vieille Ville et voisine avec la tour Judith, plus petite et d’origine romane (fin du 12ème siècle, donc plus ancienne que le pont Charles lui-même et même probablement que le pont Judith qui s’était effondré en 1342 et que le pont Charles a remplacé). La tour Judith accueillait une prison au début du 15ème siècle avant de servir de poste de péage de la fin du 16ème siècle à 1784. Elle accueille aujourd’hui un petit office de tourisme en été.

Tour du pont Charles côté Vieille Ville (Staroměstská mostecká věž)

Ouvert tous les jours (horaires ici).

La tour de l’hôtel de ville de la Vieille Ville

L’hôtel de ville de la Vieille Ville accueillait jadis (à partir de 1338) le conseil municipal . Il s’agit d’une maison gothique (admirez son portail richement décoré !) reposant en partie sur des fondations romanes. Un joli et imposant beffroi datant du 14ème siècle domine l’ensemble. Avec 42 mètres, c’était à l’époque la plus grande construction de Prague avec, en haut, un logement là encore pour le guetteur. La galerie panoramique accessible par des escaliers mais aussi un superbe ascenseur très photogénique offre aujourd’hui une des plus belles vues sur la ville. Vous admirerez ainsi la plus ancienne des places de Prague avec sa statue de Jan Hus, l’église Notre-Dame du Týn, l’église baroque Saint-Nicolas (et oui ! Il y a deux églises Saint-Nicolas à Prague, une sur chaque rive) ou le palais Goltz-Kinský de style rococo qui jouxte la Maison gothique à la Cloche de pierre. Sur la façade sud de la tour se trouve aussi depuis 1410 la fameuse horloge astronomique. Au premier étage, vous trouverez une jolie chapelle d’où l’on aperçoit l’emplacement abritant les 12 apôtres de bois qui défilent au-dessus de l’horloge à chaque heure précise. Le mouvement des apôtres anime également les personnages situés sur le côté : le Squelette, le Turc, l’Avare, le Vaniteux et le Coq. À la toute fin de la Seconde Guerre mondiale, les 5 et 6 mai 1945, la tour a été fortement endommagée par des bombardements et son aile a brûlé (l’ancien ascenseur est exposé au très sympa Musée de la technique).

Hôtel de ville de la Vieille Ville (Staroměstská radnice)

Staroměstské náměstí 1

Ouvert tous les jours (horaires ici, tickets ici). La tour fait partie de la visite guidée de l’ancien hôtel de ville de la Vieille Ville. Les billets d’entrée donnent aussi accès à la chapelle, aux salles d’apparat et aux souterrains romano-gothiques. C’est la seule tour médiévale de Prague totalement accessible aux personnes à mobilité réduite (splendide ascenseur vitré !)

La Tour poudrière

Je lui ai déjà consacré un article complet. La Tour poudrière (1475), avec son toit en ardoise et ses quatre tourelles d’angle, faisait partie des fortifications. Elle constituait une porte d’entrée monumentale de la Vieille Ville et on y levait un droit de passage. En 1488, sa construction est interrompue quand la résidence royale quitte la Vieille Ville et rejoint le Château. C’est de cette tour Poudrière que partiront ensuite les processions de couronnement des rois de Bohême (Voie royale) toujours en direction du Château. Reconstruite à la fin du 19ème siècle dans le style néo-gothique, pseudo-gothique ou gothique tardif (c’est la même chose !), c’est l’un des monuments gothiques majeurs de Prague (superbes voûtes d’ogives). Sur les façades, des statues de rois dont le fameux Charles IV (les autres statues représentent les patrons et les saints des pays de Bohême ou encore le Christ, la Vierge Marie et son enfant, Adam et Ève, Saint Pierre et Saint Paul). Sur chacune des colonnes d’angle, vous verrez aussi un lion avec les insignes de la Vieille Ville de Prague. La tour culmine à 65 m et vous pouvez accéder au chemin de ronde (44 m) après avoir gravi un escalier en colimaçon de 186 marches en pierre.

  • Pourquoi « poudrière » ? Tout simplement parce qu’au début du 18ème siècle, on a commencé à y stocker de la poudre à canon.

Tour poudrière (Prašná brána)

Na Příkopě / náměstí Republiky 5

Ouvert tous les jours (horaires ici, tickets ici).

La Tour Henri (ou tour Jindřišská)

De style gothique tardif, vous trouverez cette tour à côté de l’église Saint-Henri-et-Sainte-Cunégonde (svatý Jindřich et svatá Kunhuta). Elle a été construite entre 1472 et 1476 à l’emplacement de l’ancien cimetière de l’église. Du clocher en pierre (65 m, fin du 16ème siècle), la vue est superbe ! Au milieu du 17ème siècle, elle a servi de poste de garde et elle a été endommagée par des tirs d’artillerie suédois en 1648. Elle a également souffert pendant le siège prussien en 1757 et sa magnifique toiture gothique a été cassée en 1801 suite à un orage. Sa reconstruction néo-gothique intervient à la fin du 19ème siècle (Josef Mocker) et on la coiffe d’un nouveau toit en ardoise. Sa charpente (1879) est superbe ! La tour de dix étages aujourd’hui est rectangulaire et ses cloches portent les noms de Jindřich (3350 kg, 1680), Dominik (1000 kg, 1850) et Maria (500 kg, 1518). Son aménagement intérieur date de 2001. La tour abrite le très bon restaurant Zvonice (« La cloche »), au cadre superbe et insolite sous les poutres d’origine. On y découvre la cloche originale préservée de Sainte-Maria. Une vraie expérience que d’y diner et que je vous recommande !

Tour Henri (Jindřišská věž)

Jindřišská

Ouvert tous les jours (10h-19h).

La Tour astronomique du Clementinum

Le Clementinum est un vaste complexe classé monument national culturel auquel j’ai déjà consacré un article. Il a été édifié par les jésuites entre le milieu du 16ème siècle et le milieu du 18ème siècle (le collège fondé en 1556 entre alors en compétition avec l’université Charles jusqu’en 1773).

  • Pourquoi Clementinum ? Parce que les jésuites, venus lutter contre la Réforme (la noblesse tchèque protestante sera finalement vaincue en 1620), ont d’abord occupé l’église gothique Saint-Clément (devenue église Saint-Sauveur en 1578).

Aujourd’hui, le Clementinum est le siège de la Bibliothèque nationale : 6 millions de livres dont le fameux Codex de Vyšehrad richement enluminé (on ne peut en voir aujourd’hui qu’un fac-similé).


Vous trouverez au sein du complexe :

  • l’église Saint-Sauveur donc, la chapelle italienne de l’Assomption de la Vierge Marie et l’église baroque Saint-Clément (1715, l’un des plus beaux intérieurs de style baroque à Prague)
  • la chapelle des miroirs avec ses nombreux stucs et où sont régulièrement donnés des concerts (tickets ici)
  • la superbe bibliothèque baroque (fermée pendant 70 ans jusqu’en 2000, elle se visite mais on ne peut pas y déambuler) avec fresques et galerie (1722, Kilián Ignác Dientzenhofer) et qui abrite 22.000 ouvrages (dont des manuscrits d’astronomes) et des globes terrestres uniques.
  • mais aussi une tour astronomique haute de 52 m (regardez bien la coupole de la tour, dominée par la statue en plomb géante d’Atlas soutenant la voûte céleste) à laquelle on accède par un escalier en colimaçon assez raide de 172 marches (il y a un ascenseur jusqu’au 3ème étage pour s’épargner la moitié de l’escalier). Jusqu’à la fin des années 1920, un drapeau arboré au sommet indiquait midi aux Praguois. De là-haut, vous aurez une vue superbe sur la ville. On y fait des mesures astronomiques et climatiques dès les années 1750 (enregistrement systématique des mesures météorologiques et climatiques à partir de 1775 et jusqu’à aujourd’hui, ce qui constitue un record mondial).
  • Vous verrez également près d’une quinzaine de cadrans solaires sur les façades du Clementinum.

Clementinum (Klementinum)

Mariánské náměstí 5 (entrées également au Karlova 1 et rue Křižovnická)

Ouvert tous les jours (horaires ici). Visites guidées en anglais toutes les 30 min et d’une durée de 50 min (tickets ici). La visite du Clementinum comprend la tour astronomique, la salle du Méridien et ses appareils d’astronomie (2ème étage de la tour), la bibliothèque baroque et parfois la magnifique chapelle aux miroirs qui, comme mentionné plus haut, accueille régulièrement des concerts de musique classique.

Le belvédère de Petřín

On voit cette « mini tour Eiffel » haute de 58 m d’assez loin (elle est même éclairée la nuit) et elle fait vraiment partie du panorama. Située sur la colline de Petřín, elle culmine à 320 mètres d’altitude (comme sa consoeur parisienne du coup). De son sommet, accessible par ascenseur ou escalier (299 marches), vous aurez une vue superbe sur toute la ville depuis une cabine située à 51 m. La construction (1891, à l’occasion de l’Exposition générale de Prague) s’inspire de la tour Eiffel parisienne (à l’échelle 1/5) construite moins de deux ans plus tôt seulement. En effet, les membres du Club tchèque de tourisme sont revenus très enthousiastes de l’exposition universelle de Paris en 1889 où ils ont pu découvrir l’originale. En 1939, Hitler avait insisté pour détruire la tour en tant qu’expression de la francophilie des Tchèques ! La tour est intéressante en soi (structure métallique de forme octogonale d’un poids de 175 tonnes). Vous pouvez consulter mon article sur la colline de Petřín qui en fait bien sûr mention. Une colline de Petřín qu’on peut gravir grâce au fameux et populaire funiculaire situé plus bas dans le quartier d’Újezd.

Belvédère de Petřín (Petřínská rozhledna)

Petřínské sady 633

Ouvert tous les jours : horaires ici et ticket ici. Ce dernier ticket permet également d’accéder au Palais des glaces-labyrinthe de miroirs qui se trouve à côté et qui plaira aux enfants.

La tour de télévision de Žižkov

Grâce à ses 216 m de hauteur (monument le plus élevé de la capitale tchèque), la tour de télévision de Žižkov est un point de repère évident à Prague. Parfois surnommée « la fusée » par les Praguois, elle a été édifiée entre 1985 et 1992 et c’est un des trois symboles de Prague avec le Château et le pont Charles (pour une visite, regardez ici). La tour est constituée de trois tubes circulaires hauts de 134 m avec, dans le tube principal, deux ascenseurs ultra-rapides. Elle est aussi surmonté d’une antenne émettrice de télévision. La construction a soulevé de nombreuses polémiques, notamment sur la menace d’un prétendu champ électromagnétique qu’elle dégagerait, ce qu’une commission d’experts a infirmé. La tour de télévision domine le très sympa et festif quartier de Žižkov à Prague 3 où vous pourrez faire une chouette balade. Depuis la salle panoramique à 93 m, vue splendide sur Prague à 360°. Vous trouverez aussi dans la tour un restaurant à 66m et une atypique chambre d’hôtel (One Room Hotel) et, à ses pieds, un café et un minigolf. Sur les flancs de la tour cette fois, 10 statues étonnantes de bébés géants (« Babies ») font depuis 2000 la course pour atteindre le sommet. On doit ces statues au fameux artiste, si controversé et si présent à Prague David Černý. Une tour de télévision que vous retrouverez dans mon article sur l’architecture brutaliste à Prague.


Tour de télévision de Žižkov – Tower Park Praha (Žižkovská televizní věž)

Mahlerovy sady 1

Ouvert tous les jours 9h-0h (tickets ici)

La Maison qui danse

C’est le plus bel exemple de l’architecture moderne à Prague et je lui ai bien sûr aussi déjà consacré un article. C’est aussi le premier projet architectural, ambitieux et controversé, après la révolution de Velours. La Maison qui danse (1996, Vlado Milunić et Frank O. Gehry) s’inspire du célèbre couple de danseurs, Fred Astaire (la tour en pierre avec une sorte de chapeau à son sommet) et Ginger Rogers (la tour en verre avec une robe évasée en bas). Aussi appelée « Ginger et Fred », le bâtiment a été construit sur un terrain vierge où se trouvait jadis une maison détruite par les bombes du raid aérien américain du 14 février 1945 (les Américains pensaient alors bombarder Dresde !) La Maison qui danse abrite une galerie, un café, un restaurant avec terrasse panoramique (le bien nommé Ginger & Fred) mais aussi un hôtel. Ses intérieurs ont été en partie conçus par l’architecte britannique d’origine tchèque Eva Jiřičná. N’hésitez pas à y monter d’autant que la tour est accessible à pied du depuis le centre historique. C’est particulièrement joli la nuit !

Maison qui danse (Tančící dům)

Rašínovo nábřeží 80 / Jiráskovo náměstí 6

Et, comme indiqué en introduction, n’oubliez pas également toutes les jolies terrasses et rooftops qui offrent une vue plongeante sur Prague. Vous pouvez aussi monter sur les collines de Letná, Parukářka ou Vítkov (où se trouve deux étonnants monuments)…

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